jeudi 25 octobre 2012

ESPAGNE-PORTUGAL itinéraire avril 2011

ESPAGNE-PORTUGAL itinéraire avril 2011
Départ de Guilers (Finistère).
ESPAGNE
Calzada de San Juan**
Parcourir la côte basque sous un temps tout pourri n'a rien de très dépaysant pour un finistérien comme moi, mais ces montagnes qui tombent dans la mer...c'est quand même bien fichu!
Je n'étais pas certain de pouvoir retrouver la Calzada de San Juan, ce petit cailloux coiffé d'un monastère, mais sur google earth, ça me plaisait déjà...
Santander **
Santander arrive pile poil à l'heure du dîner. On a quand même le temps de parcourir le centre ville, le marché couvert (très agréable et bien conçu). La ville n'a en soi rien de très remarquable, si ce n'est son site, ses plages...mais il fait un temps tout pourri...
Picos de Europa ***
J'y retournerai...quand il fera beau.
Quelle frustration, j'avais préparé une randonnée de trois heures dans un endroit magnifique, mais le brouillard, la pluie et le froid ont eu raison de mon enthousiasme.
Astorga **
Ambiance bizarre, un peu glauque dans cette ville froide et perdue au bout de la Meseta. Les fanas d'architecture resteront toutefois ébahis devant la cathédrale et les bâtiments construits par A.Gaudi.
Las Medulas **
Bizarreries de la nature ou anciennes exploitations minières romaines?
PORTUGAL
Lamego **
Coimbra ***
Nazaré **
Obidos ****

Obidos n'est pas inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Le Havre, si!
La plus adorable des petite cités portugaises demeure, à mon sens, sur la première marche du podium des sites incontournables du pays.
Peniche *
Lisboa ***
Sintra ****
Evora **
Monsaraz ***
Monsaraz est un village sans âge et hors du temps.
Perché sur un promontoire qui domine la grande plaine de l'Alentejo et la vallée du Guadiana, cette paisible citée frontalière a longtemps été une place forte de premier ordre.
Aujourd'hui assoupi, oublié et en marge de la modernité, Monsaraz nous offre un témoignage unique sur le Portugal d'hier et d'avant hier.
Les murs chaulés nous rappellent que l'Andalousie est proche...
Mourao **
Mourao est la dernière cité portugaise avant l'entrée en Espagne. Au bord de la ribeira Lucefécit, son fier château domine les toits et les drôles de cheminées blanches de la ville.
Le château présente une muraille circulaire agrémenté de tours mauresques. De ces remparts, le paysage semble infini et l'on distingue, de l'autre côté de la ribeira, le haut village de Monsaraz...
ESPAGNE
Jerez de los Caballeros ***
Gros bourg jadis défendu par les templiers, Jerez de los Caballeros apparaît sur un promontoire de la Sierra del Sur, aux confins de l'Estrémadure (province de Badajoz).
La ville tomba dans l'escarcelle de la couronne d'Espagne au XIV° siècle, malgré uns résistance farouche des templiers, lesquels moururent tous, défenestrés depuis "la tour sanglante".
La ville possède une riche histoire, et ce, à différentes époques (patrie de Vasco Núñez de Balboa), et par conséquent, un riche patrimoine. Les remparts épousent le relief de la place forte, et de très nombreuses église, toutes d'azulejos vêtues, ponctuent la traversée de ce labyrinthe de maisons blanches.
Cette fois-ci, malheureusement, le temps n'était pas de la partie et le froid et la pluie ont un peu gâché la fête.
Je m'y étais rendu il y a quelques années de cela un jour de Semaine Sainte. Le spectacle y avait été vraiment impressionnant, lugubre et authentique à souhait .
Segura de Leon
Santa Olalla *
Sevilla ****
Assurément l'une des plus belles villes du monde, fascinante, envoûtante et bourdonnante.
A chaque fois que je m'y rends en Avril, il pleut...
Heureusement, ayant habité dans la province voisine, j'ai eu l'occasion de m'y rendre fréquemment, et la plupart du temps, on y crève de chaud et les pluies sont rarissimes.
Sevilla a tant de choses à offrir au voyageur que je ne sais pas où commencer.
D'ailleurs, plusieurs posts et plusieurs vidéos viendront agrémenter ce sujet.
El Coronil *
En laissant derrière soi la petite ville de El Coronil, en allant vers la sierra, on remarque à 3 km la silhouette d'un château perdu au milieu des champs. Cette vision bucolique s'appelle précisément Las Aguzaderas. Peut-être pour une pause pique-nique?
Le château se visite entièrement, entrée gratuite.
Ubrique **
Gros bourg aux maisons blanches adossé à la montagne. Une vision typique de l'Andalousie avec son dédale de ruelles, ses bougainvilliers, sa foule dominicale devant l'église.
Villaluenga **
Ronda ***
Malaga **
Moi, j'aime bien! sans pour autant être un clubber. La ville alterne gaiement le beau et le laid, le sordide avec l'élégant. Se réveiller très tôt et déguster des churros près du port avant de visiter l'alcazaba est un pur bonheur...
Salobrena *
Trevelez / Sierra Nevada ***
Moi j'y vais pour les célèbres jambons. D'autres y vont pour le ski ou la randonnée dans la Sierra Nevada. Tout au bout d'une route vertigineuse, le plus haut village d'Espagne n'usurpe pas sa réputation. Achetés directement chez le producteur, le jambon de Trevelez, c'est le caviar andalous.
J'aime bien, quand je rentre à Brest raconter que je suis allé à Trévelez; ça n'interesse personne puisqu'ils pensent que ça se trouve quelque part dans le Finistère entre Trévarez et Tréflaouénan...
Granada ****
Alcala la Real *
Luque *
Espejo *
Cordoba ****
Maintes fois visitées et toujours enchanteresse. Comment s'en lasser? Que j'y aille seul ou accompagné, Cordoba reste toujours mon endroit préféré en Espagne. Sans avoir autant d'atout que Sevilla, sans que l'Alhambra ni las ramblas ne s'y trouvent, tout y est pourtant.
Ce séjour, le dixième au moins, n'a pas été le plus long, ni le plus particulier mais j'ai enfin pu visiter les célèbres jardins de l'alcazar, qui m'avaient toujours été fermés jusque là...
Cuenca **
Ciudad encantada ***
Le chaos minéral qu'on nomme "la ciudad encantada" (la ville enchantée) vaut autant pour le détour (route et paysages superbes et impressionannts pour y accéder depuis Cuenca) que pour la ballade (une heure et demie en moyenne à se promener dans un paysage improbable, peuplé de blocs de pierres aux silhouettes de monstre, de champigon géant, de mammouth...)
Albarracin **
Une trouvaille ce village d'Albarracin! merci encore une fois Google earth! c'est aussi beau du plancher des vaches que de satellite. Le village se dresse, fier et menaçant, lové dans ses contreforts rocheux, protégeant l'entrée d'un étroit défilé. Les paysages alentours sont grandioses et la muraille arabe qui coiffe la cité en épousant le relief est remarquablement pittoresque.
Teruel *
Zaragoza **
Sallent
Pau

mardi 23 octobre 2012

Qiaojiadayuan (CHINE)

Qiaojiadayuan, lieu de tournage du film "Épouses et concubines", octobre 2011 ***
1: Beijing
2: Datong
3: Grottes bouddhiques de Yungang
4: Monastère suspendu de Hengshan
5: Taiyuan
6: Pingyao
7: Qiaojiadayuan
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La demeure de la famille Qiao est l'une des attractions majeures de la province du Shanxi.
A juste titre. Elle est idéalement situé sur le parcourt entre Pingyao et Wutaishan.
Cette immense demeure a été bâtie en 1756, sous le règne de l'empereur Qing Qianlong.
La famille Qiao tirait sa fortune du commerce agricole essentiellement. Bien qu'il ne représente, dit-on que 1 pour cent des biens de cette vénérable famille, le complexe n'en est pas moins impressionnant: 8274 m2, 6 cours principales, 20 plus petites et 313 pièces! Tout ne se visite pas mais cela vous prendra une demie journée à en faire le tour.
Il faut se perdre dans ce dédale de cours et d'appartements pour se faire une idée des dimensions du lieu. L'ensemble est d'ailleurs construit comme une forteresse entourée d'un mur de 10 m de haut, que les femmes n'avaient pas le droit de franchir. Il parait que du ciel, la demeure ressemble à un double "Xi", caractère chinois qui signifie Chance et Bonheur.
Qiaojiadayuan possède également un agréable jardin.
Ce palais a servi de lieu de tournage au célèbre film de Zhang Yimou "Épouses et concubines", et il est depuis encore utilisé comme décors à des séries historiques dont les chinois raffolent.
La décoration est luxueuse, bois et briques sculptées, lanternes et dragons menaçants. Les appartements sont encore meublés pour certains et des personnages en cire, costumés à la mode Qing, contribuent à donner vie aux lieux.
Le site incontournable des environs est évidemment la vieille cité de Pingyao.
L'excursion à Qiaojia est impérative en soi, mais il y a à Pingyao un nombre incalculable de ces grandes demeures dont beaucoup se visitent et valent vraiment le détour. Se rendre à Qiaojia après Pingyao peut avoir quelque chose de redondant.
Autre escapade possible à partir de Pingyao: 35 km plus au sud (moins d'une heure de bus), se trouve la demeure de la vénérable famille Wang. Je ne sais pas ce que ça vaut, mais, à notre prochaine visite à Pingyao, nous nous y rendrons. Le complexe vu de satellite est beaucoup plus grand que Qiaojia et certainement moins touristique car dans la mauvaise direction par rapport à Taiyuan (train/avion) et pas d'Epouses... ni de concubines...

jeudi 18 octobre 2012

Wuzhen (CHINE)

Wuzhen, octobre 2011 ****
1: Hangzhou
2: Wuzhen
3: Shanghai

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Attention les yeux, voici une pure merveille!
Tant de touristes, moi le premier se rendent en masse dans les "villages d'eau" de Zhouzhuang et de Tongli et ignorent totalement celui de Wuzhen.
Deux raisons à cela. La première, c'est que la situation de ces deux spots touristiques est optimale, à mi-chemin de Suzhou et Shanghai, pour Zhouzhuang, et carrément dans la banlieue de Suzhou pour Tongli. La seconde est la renommée internationale de Zhouzhuang depuis une célèbre histoire de tableau représentant le village de pêcheur, offert par les États-unis à la Chine. Ce qui a d'ailleurs assuré la préservation du lieu quand tant d'autres villages de ce type ont été détruits ces dernières années et le sont encore.
Ma femme étant de la région, elle avait déjà visité Wuzhen il y a une dizaine d'année. Le village a bien changé, en mieux. C'est un mélange de vrai vieux et de faux neuf, mais tout y semble authentique. L'absence quasi totale d'étrangers sur place (un seul, la dernière fois en plein mois d'octobre) contribue à vous plonger dans l'ambiance, alors que Zhouzhuang peut rapidement se transformer en Las Vegas.
Il y a quand même foule, bien sûr, et des projets de développement titanesques sont sur le point d'aboutir.
La première chose frappante, c'est que le mot "village" en chinois n'a pas le même sens qu'en français. Le site est immense. C'est en fait une assez grosse ville (mais pas à l'échelle chinoise).
Il est possible de visiter la partie est de la ville ou sa partie ouest. Les deux étant séparées par un grand canal. D'ici quelques années, une partie nord et une partie sud seront également accessibles aux visiteurs. Nous avons visité la partie ouest. Ça prend la journée!!

Un petit plan ne fait jamais de mal:
1: parking des bus (depuis Hangzhou, par exemple)
2: entrée. Puis on embarque sur un bateau pour traverser un bassin.
3: partie Est de la ville. Un peu moins pittoresque mais plus vivante et laborieuse puisque les gens y vivent vraiment.
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La visite débute donc en bateau, une sorte de bac traditionnel en réalité qui relie les de berges du bassin d'entrée.
Au premier pied posé à terre, on se retrouve transporté dans la Chine éternelle, celle qu'on aime à s'imaginer. La ville est restée figée dans le XIX° siècle. Toute de bois vêtues, avec leur toiture recourbée, les maisons sont blotties les unes contre les autres, formant des passages étroits, des courettes. Les ponts se succèdent. Un vraie petite Venise (l'expression est trop souvent galvaudée). Doit-on vraiment tout prendre en photo? tout filmer? c'est tellement pittoresque et harmonieux.
Le canal demeure le centre économique de la ville avec ses sampans et ses marchants de fruits et légumes.
Tout un artisanat se développe, et pas uniquement pour les touristes.
On sent que la ville a eu un passé glorieux, un âge d'or et une réelle prospérité. Beaucoup de temple, d'autels ponctuent la visite.
De façon schématique, Wuzhen-ouest déroule ses ponts de bois et de pierre le long d'un axe est-ouest, en ligne droite en suivant le canal principal de cette partie de la ville (canal qui rejoint le Grand Canal, à la sortie de la ville). L'ensemble s'étire sur  trois ou quatre kilomètres. On y trouve aussi un musée des "petits pieds" avec sa collection de chaussures et ses personnages en cire. De mémoire, rien n'est traduit en français ni même en anglais.

Conseil n°1: prendre sa journée au moins.
Conseil n°2: dormir sur place, visiter le soir (féerique) et prendre une gondole locale.

P.S. la section Zhouzhuang sera traitée plus tard sur ce blog, le temps de finir le montage vidéo.
Wuzhen le soir 

Hangzhou (CHINE)

Hangzhou, le lac de l'ouest, octobre 2011 ****

1: Hangzhou
2: Wuzhen
3: Shanghai
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La capitale de la province de Zhejiang est une ville en plein développement.
Je consacrerai un article plus complet à cette mégalopole de 4 millions d'habitants ultérieurement, car elle le mérite.
Nous avons déjà arpenté le célèbre Lac de l'Ouest il y a deux ans, mais cette vidéo n'a pour sujet que le petit matin sur les berges et le spectacle étonnant des habitants pratiquant toute sorte d'arts martiaux ainsi que du taiqi. (Tai Tchi).
Au premier abord, la ville peut sembler laide, en perpétuels travaux et plutôt congestionnée.
Pourtant les Shanghaïais y trouve l'ambiance détendue.
On ne va pas à Hangzhou pour les vieilles pierres, même si une simili vieille ville a été reconstituée dans le sud du centre-ville, au bord du lac (district de Shangcheng, mais je ne m'y suis pas encore rendu).
Pour Marco Polo, elle était la plus belle cité du monde. Aujourd'hui, c'est une énorme ville banale comme on en trouve partout en Chine.
Elle a cependant de sérieux atouts:
Son merveilleux lac, dont les rives sont, elles, encore dotées d'un patrimoine considérable.
Son emplacement, entre Shanghai et Shaoxing (une autre bien jolie ville).
La proximité des villages d'eau, tels Wuzhen et du lac Tai (Taihu).
A moins d'une heure désormais de Shanghai par le nouveau train à grande vitesse, les Shanghaïais s'y précipitent le week end.
Durant ces vacances de la Toussaint 2011, nous nous en sommes servi comme base pour visiter Wuzhen et rendre visite à  la famille à Anhua.
Tôt le matin, nous nous sommes balladé au bord du lac, stupéfaits par le spectacle qui s'offrait à nous: cours de danse pour le troisième âge, cours pour tous, démonstration au sabre. Les habitants s'en donnent à coeur joie et sans aucune retenue. Pour les chinois, la pudeur est ailleurs.
On n'a qu'une envie, c'est de se joindre à eux.
J'ai appris à ma grande surprise que cette mode de pratiquer le Taiqi ainsi, en plein air, était très récente; quelques dizaines d'années tout au plus.
Le soir en rentrant de notre virée à Wuzhen (1 heure de route environ), nous avons jeté notre dévolu sur le restaurant le plus proche, en face de notre hôtel. Grand bien nous en a pris.
Cuisine de Guizhou (?) dans un très beau restaurant à la décoration très chinoise, mais soignée, en face de l'hotel 168 (c'est son nom et c'est son prix-en yuan), sur Jiefang lu. De mémoire, le resto s'appelle peut-être Baguo buyi.
Jiefang lu est l'artère principale qui courre d'est en ouest. Le restaurant se situe un peu avant le canal Tie shahe, non loin de la gare centrale. Facile à trouver.

A savoir:
-la gare de l'EST (future gare du train rapide) est encore en chantier.
-la première ligne de métro devait ouvrir pour octobre 2012 (axe nord/sud, passant par le centre ville). Des problèmes techniques retardent l'inauguration du métro pour l'instant (novembre 2012).
-Rectification: au 01/09/2013 la ligne n°1 est ouverte (pas dans son intégralité, mais au moins la partie rive sud jusqu'à la nouvelle gare pour les trains rapides)
-il peut être difficile de trouver un taxis à Hangzhou, surtout autour du lac de l'ouest et aux abords de la gare. En Chine, trois villes ont mauvaise réputation à ce sujet (taxis qui ne s'arrêtent pas, nombre insuffisant de taxis...): Beijing, Hangzhou et Dalian.
Le pourtour du lac peut être extrêmement congestionné aux heures de pointe et les taxis évitent de prendre des courses à ce moment. C'est toutefois un peu plus facile pour nous, les étrangers que pour les chinois eux-mêmes.



Shanghai, waitan (CHINE)

Shanghai Waitan (Le Bund), octobre 2011 ***
1: La place du Peuple
2: Nanjing Dong Lu
3: Waitan (le Bund)
4: Yu yuan
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Waitan est le nom chinois (le vrai nom) que nous, les occidentaux, nommons le Bund, souvenir de la concession internationale. C'est l'un des lieux de promenade préférés des Shanghaïais et des touristes.
C'est sans conteste le soir que l'endroit est le plus évocateur, avec sa symphonie de néon.
Waitan, c'est la partie des berges du huangpu qui courre entre la rivière de Suzhou (Suchow creek) et la vielle ville chinoise. Ces berges, maintes fois remodelées et réaménagées ont reçu leur dernier lifting juste avant l'exposition universelle en 2010.
L'intérêt de l'endroit est double: côté Puxi (vieille ville, nanjing lu....) la promenade présente une succession d'immeubles de prestige, au style néo classique, voire électrique.
J'avoue que, malgré plusieurs séjours à  Shanghai, je n'ai pas encore pris le temps d'arpenter ce côté, mais, vu que j'y retourne dès dimanche...). De ce que j'y compris, il faut oser pousser la porte de certaines de ces vénérables institutions (banques, hôtels) pour aller de surprise en surprise.
Waitan, côté puxi, c'est aussi l'endroit où l'on peut croiser les chinois en train de s'exercer au taiqi, tôt le matin ou tard le soir.
Côté Pudong, la ville nouvelle, le spectacle est assez surprenant. Avec un peu de chance vous arriverez juste au moment où tout s'illumine (vers 19 heures au mois d'octobre). Bien sûr, tout dépend du temps, de la brume, de la bruine. Les gratte-ciels de ce quartier d'affaire s'embrasent et le spectacle est plutôt réjouissant. Ce n'est pas encore Dubaï, ni Hong Kong, mais ça a de la gueule.
Trois tours dépassent déjà les 300m (Perle d'Orient, Jinmao, et le WTC), bientôt supplantées par la Shanghai tower (environ 280m aujourd'hui, prévu pour dépasser les 600m en 2014).

Shanghai, Yu yuan (CHINE)

Shanghai, Yu yyuan, octobre 2011 ****
Yu yuan est un chaos harmonieux.
A l'instar des jardins de Souzhou, Yu yuan marque l'apogée de l'art du jardin chinois.
Ce jardin de lettré fut construit par Pan Yunduan pour son père, ancien ministre impérial, en 1559, sous la dynastie Ming. Sur deux hectares, six espaces paysagers s'offre au visiteur.
J'adore Shanghai, sa vie trépidante, son mouvement perpétuel, son esprit pionnier et commerçant, mais à part le jardin Yu, peu de vieilles pierres ont résisté aux outrages du temps, des communistes et des promoteurs. Shanghai n'a de toute façon jamais été une grande ville chinoise (mais internationale, si).
A chaque voyage en Chine, je retourne dans ce jardin. Il n'y a malheureusement pas de carte fidélité.
Le tarif est de quelques euros seulement et, comme pour pratiquement tous les sites touristiques en Chine, il y a des tarifs réduits pour les plus de 60 ans et les étudiants.

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Le jardin Yu se trouve au coeur de Shanghai (côté Puxi), dans la partie nord-est de la vieille ville chinoise, près du temple du dieu de la ville, un endroit qu'on nomme également "le bazar".
L'entrée se fait en traversant un petit bassin que traverse un pont en zigzag, au centre duquel se trouve la vénérable maison de thé Huxingting.
Depuis 1 an ou 2, une station de métro dessert le quartier: ligne 10, arrêt "YuYuan".

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La Chine, et plus particulièrement cette région du delta du Yang Ze
est célèbre pour ses jardins classiques.
On distingue les jardins impériaux (dont celui de Yangzhou est le plus beau de la région (je posterai un article à ce sujet plus tard))
et les jardins de lettrés, dont la ville de Souzhou est la vitrine.
En comparaison aux jardins de Souzhou, le jardin Yu vaut-il la visite?
Faut-il se fier aux guides touristiques?
Mon avis est que le voyage à Souzhou est impératif (futur post à ce sujet), et que trois de ses jardins sortent assez nettement du lot:
le jardin du Maître des Filets
le jardin de l'Humble Administrateur
la colline du Tigre.

Comparé au jardin Yu, le premier est plutôt minuscule et hyper construit. Le panorama est fabuleux, mais ne vous attendez pas à pouvoir y déambuler à votre aise.
Le second est très vaste et plus axé sur le paysage. Assez peu de pavillons.
Le troisième n'a rien à voir et la comparaison n'est pas constructive.

Le jardin Yu se trouve en fait posséder les attraits et les charmes des deux premiers jardins de Souzhou: un enchevêtrement de pavillons, de ponts aux formes les plus inattendues, de rocailles, de forêts de bambous, de théâtre de plein air (tout au bout du jardin). c'est une sorte de best of du genre.
Pan Yunduan y a mis tout ce qu'on pouvait y mettre, jusqu'à parfois friser l'asphyxie. L'harmonie y est fragile, et c'est ce qui en fait une prouesse artistique.
On y retrouve toute la symbolique chinoise avec les divers éléments essentiels, l'eau, la pierre, la "montagne" (Feng shui)...un monde parfait en miniature.
Les toits des bâtiments sont recourbés à l'extrême (pour la Chine) et toute un écosystème de gargouille et de monstre oeuvre, accroché aux tuiles, à chasser les mauvais esprits.
Il n'y a pas d'axe, de centre à ce jardin, ce qui lui donne ce côté chaotique. Tout est à prendre en photo, ou mieux, à peindre ou dessiner (comme le font beaucoup d'étudiants des Beaux Arts de Shanghai).
 De cette façon, et malgré ses dimensions modestes, on n'a aucun point de vue qui nous permette de nous rendre compte des dimensions des lieux. Des effets d'illusions d'optique contribuent aussi à nous faire perdre notre sens de l'espace.
Je l'ai ainsi parcouru, écrasé de chaleur moite, éternuant sous une pluie fine, mais je rêve de le découvrir, endormi sous la neige. (Ce qui lui est déjà arrivé il y a quelques années).
Autant je retournerai à Souzhou avec joie, autant pour moi, le jardin Yu est bien le plus beau jardin du monde.

1: Place du Peuple
2: Nanjing Dong Lu
3: Waitan (le Bund)
4: Yu yuan
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A savoir: il peut y avoir un monde fou certains jours (vacances, week ends), et des groupes conduits par des guides au mégaphone facile peut rendre votre visite insupportable.
Yu yuan est LA visite à faire impérativement à Shanghai, pensez donc à bien choisir votre moment si vous en avez la possibilité (tôt le matin, en semaine, hors vacances).
Entrée: 40 yuan au 01 novembre 2012.

Pingyao (CHINE)

                    
Pingyao ,octobre 2011 ****





1: Beijing
2: Datong
3: Grottes de Yungang
4: Monastère suspendu de Hengshan
5: Taiyuan
6: Pingyao
7: Qiaojiadayuan
                                                                             Cliquez sur le plan pour agrandir
 
Pingyao peut sembler assez loin de tout, pourtant, historiquement, cette ville est au centre de la Chine. Et elle est une escale idéale sur un trajet Beijing-Xi'an.
Pour ma part, Pingyao vaut à elle seule le voyage en Chine (bien plus que Xi'an, d'ailleurs).

Présentation de la ville antique de Pingyao
La ville, jouissant d'une histoire de plus de 4 000 ans, présente une image animée de la vie culturelle, sociale, économique et religieuse du peuple Han il y a environ 600 à 1000 ans.
On dit que Yao, un monarque légendaire en Chine antique a gagné son titre à Pingyao il y a environ 4 100 ans. Selon la légende, les remparts de la ville de Pingyao ont été construit à partir de 827 av. J.-C. à 782 av. J.-C., quand Ji Jing, roi de la dynastie Zhou de l'ouest (1 100 av, J.-C. à 771 av. J.-C.), y a envoyé ses troupes pour garder la frontière du territoire Zhou de l'ouest.
La construction de la ville antique se conforme strictement aux règles archéologiques de Chine.
La ville est carrée et toutes les rues se croisent les unes les autres horizontalement et verticalement. L'avenue principale du nord au sud divise la ville en deux parties, avec la tour de ville au centre.
Les constructions principales de Pingyao sont disséminées en bon ordre dans les parties gauches et droites de la ville, avec le temple de Dieu à gauche, correspondant au bureau du gouvernement local à droite, le temple confucien à gauche au temple de Guandi à droite, et le temple de Qingxu taoïste à gauche aux temples bouddhistes à droite.
La ville antique s'appelle également la ville de la tortue, avec la porte du sud comme tête, la porte du nord comme queue, les quatre portes de l'ouest et l'est comme les quatre jambes, et les quatre rues principales, huit petites rues et 72 ruelles représentant les dessins sur le dos de la tortue.
Même à l'apogée de son règne, on disait que le président Mao pouvait "déplacer des montagnes, mais non changer la forme d'une tortue". Cet animal énigmatique symbolise la longévité, une endurance inaltérable - bien chinoise. Il détient aussi les secrets du ciel, et, dans l'Antiquité, on brûlait ses os pour déchiffrer l'avenir dans leurs cendres.
Quand la tortue bouge, selon la tradition, un séisme est à craindre. La mort de Mao, en 1976, avait été précédée d'un terrible tremblement de terre.

Pendant la période 1800-1900, Pingyao était le centre financier de la Chine, quand 22 des 51 sociétés de la Chine pour l'échange et le transfert d'argent avait pris alors Pingyao pour leurs sièges sociaux. L'avenue principale de la ville sous les Ming et les Qing, actuellement une rue de 440 m de long, s'appelait le « Wall Street » de l'Asie au XIXe siècle. C'est à ce moment-là que Pingyao a été honoré du nom de « Petit Beijing ».
Sous les dynasties Ming et Qing, les disciples étaient supérieurs à tous les autres métiers et les marchands étaient considérés comme une des plus basses classes sociales. Cependant, les habitants de Pingyao ont adopté une position complètement différente. Ils étaient fiers de leurs succès dans les affaires, et les disciples étaient inférieurs aux paysans et aux soldats.
Après des centaines d'années, quand la plupart des villes et communes ont été détruites par les guerres et les constructions modernes, la ville antique est toujours là, témoin de son histoire.
(Article tiré des sites Chine Informations, Linternaute et L'Express...je n'aurai mieux dit...)
                                                                                                              Rue principale (Nandajie)
Nous nous y sommes rendu en mini-bus, plus économique et aussi plus pratique.
L'hôtel était déjà réservé depuis Beijing. C'est peut-être notre seule erreur du voyage, parce que cette auberge de jeunesse (très bien située par ailleurs, chaleureuse, accueillante et se trouvant dans une vénérable demeure) pouvait souffrir la comparaison avec d'autres établissements encore plus traditionnels, et pas vraiment plus onéreux.
Quitte à vivre dans une antique cité chinois, autant rajouter quelques yuan et s'offrir une chambre qui vous laissera un souvenir impérissable.
                                                                                                                                     Institut de beauté
Pour les restaurants, comme partout en Chine, vous aurez l'embarras du choix.
N'héritez pas non plus à déambuler sur les murailles. Le chemin de ronde, très large (6 m par endroits) est ponctué de tours de garde (72 au total), et la vue sur les toits de pingyao est très évocatrice.
Sachez toutefois qu'ainsi vous vous embarquez pour une bonne marche puisque qu'on ne peut redescendre qu'en ralliant l'une des quatre portes de la ville, chacune distante d'un à trois kilomètres.
De plus, la vue depuis les remparts permet d'assister à des scènes assez surprenantes comme cet anniversaire de quartier (voir la vidéo) ou ces tas de maïs qui sèche en extérieur.
On peut d'ailleurs se demander si le maïs n'est pas la seule chose qui pousse dans cette région de la Chine ravagée par une sècheresse endemique (même si l'été peut être pluvieux).
Pingyao se visite facilement à pied ou à vélo. La circulation automobile intra-muros est quasi nulle.
Vous pourrez visiter de nombreuses demeures des dynasties Ming et Qing très bien restaurées. Comme à Pékin, elles sont baptisées siheyuan et sont organisées autour d'un patio rectangulaire. La demeure destinée à accueillir les visiteurs se situait dans le fond.

La richesse des maisons reflète l'âge d'or de Pingyao lorsque les banques y avaient leur maison-mère : plafond voûtés, rampes d'escalier sculptées, etc.
L'ancienne résidence de Lei Lutai est un bel exemple d'architecture locale. La banque Rishengchang, la première banque de Pingyao et de Chine (!), est la demeure la plus célèbre.

Personnellement j'aimerai beaucoup retourner à Pingyao l'hiver pour la voir sous son manteau de neige. Certainement féérique.
La ville est touristique et c'est un euphémisme! Les touristes chinois s'y pressent par milliers mais on y trouve aussi des cohortes d'occidentaux. Autant les touristes chinois se fondent dans le paysage (peu de guides munis de haut parleurs comme trop souvent ailleurs), autant les occidentaux vous rappellent à votre identité de toursite.
C'est la rançon du succès. Malgré cela, rien de kitsch, pas de piège à touriste, une cuisine soignée, des prix très raisonnables et une autenticité intacte chez les habitants.
Bref, Pingyao est un miracle...

Horaires:
Tous les sites sont ouverts de 8h à 19h

Tarif:
L'entrée de 160 yuans inclut toute les visites (valable deux jours).

Excursions très intéressantes à partir de pingyao:
_Qiaojiadayuan (40 km au nord).
_Wangjiadayuan (35 km au sud).
_Le village de Zhangbi et son "château souterrain" (32 km au sud).
_Le mont Mian shan et ses monastères taoïstes (35 km au sud).
A savoir: il est encore aujourd'hui difficile (impossible?) de retirer de l'argent dans la vieille ville. Il n'y a pas de distributeur. Il vous faudra franchir l'enceinte et à partir de là, vous en trouverez facilement.                                                                                                       Gulou (tour de la cloche)

Hengshan, monastère suspendu (CHINE)

Monastère suspendu de Hengshan, octobre 2011 ***
1: Datong
2: Grottes bouddhiques de Yungang
3: Xuánkong Sì (懸空寺), monastère suspendu de Hengshan
                                                                            Cliquez sur le plan pour agrandir

Le Monastère suspendu de Xuankong est le second plus grand site touristique de la région après les Grottes de Yungang. Ce monastère est exceptionnel pour sa location à flanc de montagne et son architecture unique.

A une vingtaine de minutes se trouvent les Monts Hengshan, une des cinq montagnes sacrées du taoïsme.

Localisation en Chine
75km au sud-est de la ville de Datong. Province du Shanxi.

Le monastère de Xuankong a été construit au VIIe siècle. Il a été bâti en hauteur pour le protéger de la montée des eaux du fleuve situé en contrebas. On y trouve des éléments du bouddhisme, du taoïsme et du confucianisme.
                                         Village semi troglodyte à l'entrée de la vallée. Les paysages de la région du loess sont fortement ravinés, arides et grandioses.
Maison troglodyte dans laquelle nous avons été invité par un sympatique vieillard buriné
 La visite:
Ouvert tous les jours de 7h à 19h (8h-17h30 en hiver). Compter 1h de visite.

L'endroit est déconseillé aux personnes souffrant de vertige.
Le monastère s'apprécie surtout de loin. D'en bas, il a l'air collé à la montagne, à peine soutenu par de frêles piliers de bois, mais il est bien plus solide qu'il n'en a l'air, car en réalité ce ne sont par ces quelques pilotis qui soutiennent l'édifice.

La visite du monastère en elle-même n'est pas très longue. Un petit circuit y a été aménagé pour que les nombreux visiteurs qui montent et ceux qui descendent ne se croisent pas. On ne peut pas rentrer dans les pièces du monastère. C'est possible cependant dans certaines d'entre elles, juste pour voir quelques statues abîmées par le temps. 
Tarifs:
Tarif normal : 60Ұ
Tarif étudiant : 30Ұ

S'y rendre:
En taxi : Depuis Datong, on peut négocier un taxi à la journée pour environ 350Ұ à 400Ұ et visiter ainsi le monastère et les Monts Hengshan à 20min.

En car : Prendre le car depuis le gare routière située rue Yantongxi lu 雁同西路 (Les bus 2 et 5 mènent à la gare routière depuis la gare ferroviaire). Compter 25Ұ.
Le car dépose ses passagers en pleine nature à quelques kilomètres du monastère mais des chauffeurs privés attendent les touristes. Souvent, ils disent travailler pour la compagnie de car et nous amènent gratuitement jusqu'au monastère suspendu. Par la suite, vous aurez besoin de leurs services, payant cette fois, pour revenir à l'arrêt de car ou continuer votre journée avec la visite des Monts Hengshan.
                                                                                                                                           Xuánkong Sì

La route entre Datong et le monastère est très belle mais sinueuse, attention si vous êtes facilement malade en car. (Quelques infos fournies par le site Ici-Chine, pratique puisque je ne me souvenais plus des tarifs).

De notre côté, comme nous étions cinq, nous avons préféré l'option location d'un minibus avec chauffeur pour les trajets Datong -Yungang, Datong- Hengshan puis Datong-Pingyao, solution de très loin la plus pratique, la plus confortable et aussi la plus flexible. (La moins chère également à partir de 5 ou 6 personnes, en incluant la nuité d'hôtel à Pingyao pour le chauffeur et son trajet retour vers Datong).

Ljubljana & Bled SLOVENIE

Ljubljana & Bled SLOVENIE

Ljubljana **
L'une des plus petites capitales d'Europe est une ville provinciale.
Un bout d'empire austro-hongrois à un jet de pierre de la mer adriatique.
La Slovénie, qu'on surnomme parfois la Suisse des Balkans (alors qu'elle n'est pas dans les Balkans et que la Suisse n'est semble-t-il pas encore un pays méditerranéen) est un pays très cher.
Les hautes montagnes du Triglav sont proches...le pays est plus du type alpin et le littoral n'est qu'un confetti maritime.
Ljubljana possède un joli centre ville de style autrichien, bien entretenu et agréable. Il fourmille de terrasses, notamment le long de la rivière.
La partie le plus ancienne de la capitale se trouve au pied de la citadelle (accessible en funiculaire), sur la rive gauche de la Ljubljanica, un affluent de la Sava. Ce quartier où se mélangent les architectures gothiques, renaissances et baroques et le plus pittoresque. La rive opposée propose également de l'architecture art nouveau.
                                                                                              Les slovènes n'ont pas les pieds sur terre...

Sa position au centre du pays fait de Ljubljana une base pour visiter la région et faire du tourisme, surtout du tourisme vert? Les possibilités sont nombreuses, entre la mer proche, les grottes nombreuses et les sommets alpins.
La ville est réputée pour sa scène alternative et beaucoup de galeries d'art contemporain fleurissent un peu partout. L'art contemporain est d'ailleurs mis en valeur et exposé dans beaucoup de lieux touristiques à travers la cité.
Pour ma part, je n'ai fait qu'y passer l'après midi, le temps d'une ballade en ville et, j'avoue, je m'attendais à mieux... Peut-être qu'à force de voyager, de voir tant de merveilles, on devient exigeant comme un enfant gâté.
En conclusion, Ljubljana, avec ses faux airs de Salzbourg,  est une belle et intéressante étape de voyage, agréable et charmante, mais pas une destination en soi.


Bled et ses environs **
La route qui nous mène vers la Carinthie autrichienne longe le massif du Triglav, point culminant de la Slovénie.
Bled et son lac seront notre dernière halte avant la frontière.
                                                                                                                                           Le lac de Bled

Pour être franc, c'était une halte de courte durée car la nuit s'apprêtait à tomber et les moustiques étaient plutôt voraces.
C'est l'un de mes regrets sur ce voyage, mais ce n'est que partie remise.
Le site offre plusieurs visites intéressantes et les ballades dans le massif du Triglav tout proche sont extrêmement prisées des touristes et des randonneurs de tous horizons.
Le château de Bled, perché sur son piton offre un panorama exceptionnel sur le lac et les Alpes juliennes.
Des embarcations desservent l'île et la chapelle de la vierge Marie.
Les gorges de Vintgar à proximité sont également une excursion agréable.

Petites photos trouvées sur le net, les miennes soufrant d'un manque de luminosité

dimanche 14 octobre 2012

Yungang, grottes bouddhiques (CHINE)

Yungang, grottes bouddhistes. Datong, octobre 2011 ****

1: Datong
2: Grottes bouddhiques de Yungang
3: Monastère suspendu de Hengshan
                                                                                                                                                       Cliquez sur le plan pour agrandir
A seulement trente cinq minutes de Datong en taxis (20 km), autant dire dans la banlieue, les grottes de Yungang valent à elles seules le voyage dans le Shanxi.
Elles sont l'un des plus hauts lieux du bouddhisme en Chine du nord et figurent sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Leur beauté à couper le souffle ravira les voyageurs les plus blasés.
Moi-même qui était assez dubitatif, (étant là davantage comme guide que comme touriste) j'ai été subjugué par tant de merveilles.
Les premières grottes près de l'entrée sont en partie masquées et on ne s'attend pas, en y pénétrant, à trouver des bouddhas géants, polychromes, vous toisant de toute leur masse monolithique.
Les murs des grottes sont généralement tapissés d'une myriade de statuettes mythologiques.
Chaque grotte semble être le clou du spectacle, jusqu'à ce qu'on arrive à la suivante.

Comme pour tous les sites hautement touristiques en Chine, éviter de s'y rendre le week end (foule, guides munis de haut-parleurs...). A la Toussaint, nous étions les seuls occidentaux.

L'entrée du site se fait en traversant un pavillon d'agrément, sorte de palais-citadelle posé sur l'eau d'un bassin. (Construction récente, mais dans un style ancien).

Tarif:
100 yuans (hors saison)
Ça les vaut largement!

A savoir:
Les photographies sont autorisées sauf pour les grands bouddhas des grottes 5 et 6.
Il suffit de ne pas se faire prendre. (Il y a très peu de recul pour ces photos).

Plan du site
1: parking
2: entrée
3: pavillons d'agrément (c'est du neuf, mais c'est bien fait)
4: Grand bouddha (intérieur)
5: Grand bouddha (extérieur)
6: Ancienne forteresse
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Si vous visitez les grottes de Yungang à un autre moment qu'en été, pensez à vous vêtir chaudement. L'endroit est très exposé et se trouve à plus de 1000m d'altitude.
Lors de ce voyage (à la toussaint), les températures étaient glaciales. 


Beijing, palais d'été (CHINE)

Beijing. Palais d'été, octobre 2011 ***





1: Cité Interdite
2: hôtel Minfu
3: Station de métro Xizhimen (西直门) correspondance: ligne 2 (circulaire), ligne 4 (vers le palais d'été) et ligne 13 (banlieues nord)
4: Station de métro Beigongmen (北宫门). Possibilité de descendre à la station précedente (Xiyuan-西苑)
5: Palais d'été et lac Kunming
En bus : n°690 et 808 depuis la place Tian'anmen.
En taxi compter 50Ұ depuis le centre de Pékin.
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Le Palais d'été est situé dans la banlieue nord-ouest de Pékin. Les artisans de l'époque appliquèrent les techniques de conception des jardins du sud de la rivière Yangzi et les panoramas du Lac de l'Ouest de Hangzhou pour agencer cet immense parc. C'est le jardin royal le mieux préservé et le plus grand de Chine ; il fait partie des quatre jardins les plus connus de Chine avec la Résidence de Montagne de Chengde, et les Jardins Liu et Zhuozheng à Suzhou.
Il fut en grande partie détruit par des guerres lors des périodes assez récentes mais restauré à de nombreuses reprises. Au moment de la deuxième guerre de l’opium, le jardin et les édifices furent détruits par les européens, notamment français et anglais, et de nouveau endommagé lors de l’insurrection des Boxers.
Le Palais d'été emprunte et assimile les essences des techniques d'aménagement des autres jardins. La structure de base s'appuie donc sur le lac de Kunming et la colline de la Longévité. Grâce au milieu naturel environnant de montagne et d'eau, il dégage la vigueur et la magnificence des jardins royaux de Chine. La nature s'y exprime pleinement, et toutes les allées, halls, temples et ponts sont harmonieusement intégrés ensembles. Cette splendide et exceptionnelle conception artistique fait de lui une référence en architecture de jardin chinois et lui a également procuré un statut éminent à travers le monde. Le palais d'été est extrêmement étendu et couvre pas moins de 3 km². L'eau occupe les trois-quarts de l'espace, et le pavillon Foxiang centralise les bâtiments du jardin.
Commencé sous la dynastie des Jin (1115-1234), le palais est sans cesse embelli et agrandi au cours des siècles.Sous les Qing (1644-1911), c'est un superbe jardin luxuriant.
Une grande partie du palais d'été, comme de nombreux autres bâtiments de Beijing, est détruite par les troupes franco-anglaises en 1860.
C'est l'impératrice douairière Cixi qui prend l'initiative de sa reconstruction en 1888.
L'espace du jardin peut être divisé en trois parties :
-- L'élégant et divin hall de Renshou qui était utilisé pour la politique. C'était le lieu principal de l'engagement de Cixi et de l'Empereur Guangxu dans les affaires domestiques et les activités diplomatiques.
-- Les cours telles que Leshoutang, Yunnantang, et Yiyunguan qui servaient d'habitation à Cixi, à l'Empereur et à ses concubines.
-- Les espaces naturels comprenant le lac et la colline, qui étaient les lieux d'amusement et de plaisir pour l'Empereur et ses concubines.

La galerie couverte parée de peintures longe le lac sur 700 m
Sur le lac de Kunming, situé au sud de la colline de la Longévité, les 17 somptueux ponts en arc ressemblent à un arc en ciel s'étalant sur l'eau. Les ponts serpentent le lac et ressemblent à une ceinture verte émeraude.
En 1998 le Palais d'été fut accepté avec succès dans la liste du Patrimoine Mondial de L'UNESCO.
Ces femmes portant des abat-jours sur la tête sont vraissemblablament de la minorité Miao 

Horaires Palais d'Eté
: De 6h30 à 20h du 1er avril au 31 octobre et de 7h à 19h en hiver et de 8h30 à 17h pour les temples (9h-16h hors saison). Compter 5h de visite. Déconseillé par mauvais temps.

Tarifs
Entrée du parc :

Tarif normal : 30Ұ
Tarif étudiant : 15Ұ
Compter ensuite 10Ұ pour chaque temple et 20Ұ pour le musée.

Entrée du parc + accès à tous les temples :

Tarif normal : 60Ұ
Pas de tarif étudiant

Location d'un petit bateau :
40Ұ de l'heure.

Badaling, la Grande Muraille (CHINE)

Badaling. La Grande Muraille, octobre 2011 ***





1: Cité Interdite,/Place Tian an men
2: Minfu Hotel
3: Beijing International Airport (Métro "airport express" pour le centre ville, jusqu'à l'arrêt Dongzhimen)
4: Palais d'été (métro, ligne 4)
5: Gare de Guang an men (pour Datong)
6: Badaling/ Grande Muraille de Chine (départ des bus à De sheng men)
7: Station de métro & bus 919 de De sheng men
                                                                             Cliquez sur le plan pour agrandir
La plus imposante construction humaine de tous les temps s'étend sur près de 6000 km de l'est à l'ouest de la Chine. Elle est visible dans plusieurs provinces à travers le pays et près de Pékin on peut la visiter à de nombreux endroits différents.

La Grande Muraille n'est pas un seul grand mur comme on pourrait l'imaginer. Elle est une succession de murs différents construits à différentes époques pour protéger certaines régions de Chine des barbares venus du nord. A certains endroits, elle ressemble même plus à une toile d'araignée qu'à un mur droit. Sa construction s'étala sur près de 2'000 ans. Elle débuta environ 2 siècles avant J.C. pour s'achever au 17e siècle. Près de 10 millions de personnes seraient mortes lors de la construction de l'ouvrage, dont beaucoup ont été enterrées dans les fondations, ce qui fait de la Grande Muraille la plus grande sépulture au monde.

Au 19e siècle la muraille tombe en désuétude. Ce n'est que vers la moitié du 20e siècle, et surtout après la mort de Mao, que les autorités entreprennent de restaurer certaines portions de mur. Aujourd'hui, la grande majorité de la muraille est inaccessible et ressemble à un grand mur effondré recouvert de végétation. Seuls quelques kilomètres ont été restaurés mais cela suffit pour redonner à l'ouvrage toute sa grandeur et impressionner les visiteurs.

Classé au Patrimoine Mondial par l'UNESCO en 1987.
La visite diffère selon que l'on se rend sur un site ou l'autre. Il faut compter entre 1h et 3h de trajet et environ 4h de visite. On peut choisir de se déplacer en bus ou en taxi. Pour le location d'un taxi à la journée, compter environ 500Ұ (45 euros).
Attention, certains sites sont parfois fermés pour cause de restauration.


Badaling - 八达岭
Nord-ouest - 70km de Pékin

Badaling est la partie de la Grande Muraille la plus célèbre et la plus visitée. En 1957 elle est la première portion rénovée et ouverte au public. Depuis le gouvernement n'a cessé d'investir des millions dans la rénovation et l'entretien de ce bout de mur jusqu'à en faire un endroit d'exception. On y trouve un musée, un cinéma à 360°, des hôtels et des restaurants. Un téléphérique permet également d'accéder au sommet sans effort.
L'endroit étant le plus célèbre, il est naturellement le plus envahi par les touristes qui viennent en nombre incroyable.
(Source: ici-chine.com)
Je m'y suis rendu à deux reprises, une première fois en plein été, une seconde fois à la Toussaint. Il est bon de savoir que le froid peut survenir assez tôt dans la saison dans cette partie de la Chine, d'ailleurs, à un jour près nous avons échappé à la tempête de neige quand nous sommes retourné à Beijing ce mois d'octobre...). Il faut donc se préparer en fonction de la saison. La grande muraille peut aussi être venteuse.
Les deux fois j'ai choisi le "spot" de Badaling pour des raison pratiques et aussi parce que j'accompagnais des personnes plus âgées que moi (pour être délicat...).
La portion de Simatai me fais davantage envie, le tout c'est d'avoir assez de temps ou, mieux, de combiner cette visite avec une excursion sur Chengde.
Je profite encore du site ici-chine.com, très bien fait, pour rajouter leur description de Simatai et pour préciser les prix et les horaires car, au moment de visiter la Grande Muraille il y a 1 et 2 ans, je n'avais pas encore l'idée de constituer un blog.

S'y rendre

Les bus partent régulièrement. Soit toutes les 30 min, soit dès que le bus est plein.

- Bus 919 depuis Deshengmen (德胜门).
Prendre le métro jusqu'à la station Jishuitan (积水潭) sur la ligne 2 et marcher vers l'est. Les bus se trouvent devant un immeuble rond.
Attention, on trouve plusieurs sortes de bus 919. Le bus classique (grand avec air conditionné) coûte 12Ұ et met 1h mais des minibus font le parcours en 1h30 pour 6Ұ. Avant de monter dans le bus, demandez bien s'il va à la Grande Muraille et faites vous confirmer le prix.

- On trouvent d'autres bus aux terminaux touristiques de Qianmen (前门) - bus n°1 - et Dongzhimen (东直门) ainsi qu'à la gare de trains - bus n°2-. Les prix vont de 15Ұ à bien plus cher selon les navettes. Certaines font simplement l'aller-retour alors que d'autres proposent des circuits avec la visite de la Grande Muraille parmi d'autres attractions.

Tarif

Tarif normal : 45Ұ (dont l'entrée pour le musée et le cinéma) + 1Ұ d'assurance
Tarif étudiant : ?
Téléphérique : ?

Ouverture

Tous les jours de 8h à 20h

Simatai - 司马台

Nord-est - 120km de Pékin

Simatai est le site le plus authentique et sauvage. Contrairement à Badaling la muraille y a été restaurée dans le souci de la conservation de l'esprit d'origine et ne fait pas moderne. Contrairement à Balading encore, les touristes y sont rares. Le tronçon de mur s'étend sur près de 20km et compte 135 tours de guet dans un paysage en dents de scie impressionnant. Pour beaucoup, c'est le meilleur endroit pour visiter la Grande Muraille.

Chaque brique de cette portion de mur est marquée du nom de son fabriquant qui risquait sa vie en cas de travail jugé mal fait.
La nuit, du haut de la muraille et par temps clair, il paraît que l'on peu apercevoir les lumières de Pékin à 120km de là.

Prévoir à boire et à manger. Déconseillé aux personnes souffrant de vertige ou en mauvaise condition physique.

S'y rendre

Depuis Dongzhimen (东直门) prendre le bus pour Chengde (承德) et descendre en route à Simatai. Départ environ toutes les heures le matin et en début d'après-midi, 20Ұ et 2h30 de trajet. Depuis Simatai comptez 1h de marche pour gagner la muraille ou prenez un taxi pour quelques yuans.

Tarif

Tarif normal : 30Ұ
Tarif étudiant : 15Ұ
Téléphérique : ?

Ouverture

Tout les jours de 8h à 18h
(Source: ici-chine.com)
 Un conseil: ne vous y rendez que par beau temps, le brouillard gâcherait tout.
Comme le fait le roi du pneu, j'ai choisi de décerner des étoiles aux destinations visitées au cours de mes voyages dont la signification est la suivante:

*Peu d'intérêt
**Intéressant/à voir à l'occasion
***Très intéressant/vaut le détour
****Exceptionnel/vaut le voyage