samedi 22 septembre 2012

Alpes suisses, Graubunden, Dolomites (ITALIE)

Trois semaines après avoir visité le Périgord (encore), les gorges du Tarn et du Verdon (encore mais on ne s'en lasse pas!), la côte d'Azur (comme l'an passé) et le Piémont, nous reprenons la route vers une destination jusqu'alors inconnue.
Puisque ma passagère est chinoise, les frontières devraient donc nous être fermées dans un bon nombre de pays (d'après les sites gouvernementaux et les blogs de voyageurs: la Croatie, la Bosnie, le Monténégro et l'Albanie, bien sûr). Mais nous avons un plan de repli sur la Hongrie.

La traversée de la France est toujours un calvaire pour moi, du moins jusqu'à ce que la route commence à s'élever. A moins de se rendre en Angleterre, pour un finistérien, la première frontière est déjà à plus de 800 KM.
Nous traversons donc le désert français avec une courte étape au château d'Ussé. Le temps est maussade et la façade se dessine à peine sous les échafaudages. Nous ne nous y attarderons pas.
Quelques centaines de monotones kilomètres plus tard, nous arrivons dans la ville de Mâcon, histoire de manger quelque chose avant de rechercher un endroit pour dormir.
Mâcon est une ville que j'ai souvent traversé sans m'y arrêter et, l'occasion faisant le larron, on se gare donc le temps d'une ballade. Rien à voir. On mange (mal) et on se casse.
Le soir nous dormons sur une aire d'autoroute sur les hauteurs de Genèves.
Nous descendons vers la vallée du Rhône en direction de Sion, où nous déjeunons à la terrasse d'un resto de la vieille ville.
La traversée du Valais n'offre au voyageur rien de très excitant. Il faudrait sortir de ce couloir rhodanien.
Par contre, dès que la route s'élève et que le Valais devient germanophone, le paysage devient vraiment grandiose.
Tout d'abord, il y ces petits villages avec leurs maisons en bois, bâties au-dessus d'une grange où entreposer le fourrage ou les bêtes. Elles sont adorables et "Gemütlisch". A l'intérieur du village d'Oberwald il y a un pont couvert en bois, d'un autre âge, qui franchit un torrent.
                                                                                                                                                  Furkapass
La route continue de s'élever et nous arrivons enfin au pied du Furkapass (le col de la Furka).
Dans ce cadre bucolique, le glacier du Rhône descend entre les sommets acérés qui barrent l'horizon avant de venir mourir en cascade bondissante. La route en lacets est vertigineuse et offre un panorama grandiose. Par beau temps on aperçoit le Matterhorn.
Au sommet du col une halte s'impose pour profiter du paysage. Il y a une petite boutique de souvenir à partir de laquelle, pour une poignée de francs suisses on peut accéder au glacier et à la grotte de glace qui a été creuse à l'intérieur à l'intention des touristes que nous sommes. Les teintes bleutées et ocres du manteau de glace sont saisissantes tant en contre bas la nature est d'un vert vif.
A cet instant, on se dit que les vacances ont vraiment commencé et que la Suisse place déjà la barre très haut.
Une fois le col de la Furka derrière nous, les paysages étonnants et variés s'enchaînent sans discontinuer. Nous remarquons beaucoup de trains rouges parcourant le relief pour relier les villages entre eux. La plupart de ces trains sont à crémaillère j'imagine et semblent d'un autre âge. Leur utilité me dépasse si ce n'est pour le transport de touristes mais ils donnent envie de monter à bord.

Le soir nous sommes à Chur (Coire), la capitale du Graubunden (Grisons). C'est une jolie petite cité qui a gardé son cachet médiéval et baroque, un peu comme Schaffhausen, mais dans une moindre mesure. Le dîner sera hors de prix (100 euros pour deux!!!) et dès le lever du jour, nous passons la frontière italienne.

Les Dolomites



La première cité sur notre chemin est la vieille ville de Glorenza, adorable bourgade ceinte d'une muraille, dont la rue principale est bordée d'arcades. C'est déjà un autre monde, un monde méditérranéen où le soleil pleut.
Les montagnes se font ici plus douces et la vallée qui conduit à Merano, puis Bolzano est parsemée de châteaux forts et de ruines. Nous dévions Bolzano pour prendre la vallée du Brenner et nous diriger vers Val Gardena, dans les Dolomites. Avant de rentrer dans la vallée il faut quitter l'autoroute à Chiusa (où se trouve la remarquable abbaye de Sabiona) et faire demi tour sur la départementale jusqu'à ponte Gardena.
La vallée de Gardena est une image d'Epinal du paysage alpin avec ses pâturages, ses apics rocheux, ses ruines et ses forêts de sapins.
Les gens d'ici sont trilingues (Ladin, allemand et italien).
Déjà dans le lointain se dessine l'étrange silhouette du Sassolungo, si caractéristique du relief tourmenté par l'érosion des Dolomites.
Val Gardena est célèbre pour ses stations de ski (175km de pistes de descente, 83 remontées mécaniques et 115 km de pistes de fond), ses championnats du monde de 1970, et ses grandes compétitions annuelles de descente libre et de super G.
L'été, il y a un monde fou, et ça randonne à tout va. Il faut dire que les italiens sont des amoureux de la nature et du sport en général. Dans ces paysages irrééls, une ballade de quelques heures, une randonnée pour la journée sont des souvenirs inoubliables.
L'aspect architectural des Dolomites est frappant, les massifs jaillissent de manière spectaculaire tout en paroies verticales et arides tels une Monument Valley apline.
La zone est assez peu étendue mais truffée de cols si bien qu'il faut du temps pour la parcourir en voiture (cerné par les camping cars autrichiens et italiens).
Côté ski, la réputation de Val gardena ou de Cortina d'Ampezzo n'est pas usurpée et les infrastructures sont sans équivalent en France (d'après les témoignages de bloggers skieurs et des saisonniers), avec une mention spéciale pour les stations de Val di Fassa, Kronplatz (ambiance et domaine extraordinaires)...
Attention, personne là bas ne parlera français avec vous!
                                                                                                                                                  Dolomites
CREDITS MUSIQUE:
1: Hymne national suisse
2: "Welcome home" (Radical face)
3: Hymne national italien
4: "Skinny love" (Bon Iver)

dimanche 16 septembre 2012

Itinétaire du voyage 2012 en Adriatique

 Départ de Guilers (Finistère).
 Étapes à Lesconil (29),
 Ussé (37), le château était en travaux...
 Mâcon (01) juste pour dîner.

 Chamonix-Mont Blanc, **pour la ballade et faire le plein avant la Suisse .

 Sion *(Valais, SUISSE), déjeuner.

 Oberwald **(Grisons, SUISSE)

 Furkapass ***(Grisons, SUISSE). Magnifiques paysages et glacier impressionnant de la source du Rhône.

 Chur **(Grisons, SUISSE). Repas "surprise" dans la vieille ville.

 Glorenza **(ITALIE).

 Dolomites, Val Gardena et Cortina****(ITALIE). Paysages spectaculaires et étranges.

 Izola **(SLOVENIE). Quelques jours de farniente au "Belvedere", notre camping habituel .

 Plitviska jezera ****(CROATIE). Parc national. A voir absolument.

 Zadar *(CROATIE). Ballade le soir dans la foule. Étape décevante: la ville est beaucoup moins belle que ne le disent les guides.

 Sibenik **(CROATIE). Écrasés sous la chaleur. Visite de la ville déserte à l'heure de la sieste.

 Split ****(CROATIE). Soirée et restaurant dans l'une de mes villes préférées. L'ambiance y est toujours délicieuse et se perdre dans le dédale de ses ruelles est  un vrai bonheur, tant le mariage du charme et de l'histoire y est merveilleusement réussi.

 Imotski **(CROATIE). Loin des hordes de touristes, sur la route zigzaguant vers la Bosnie, la petite ville d'Imotski offre à ses rares visiteurs étrangers une surprise de taille...

 Mostar ***(BOSNIE HERZEGOVINE). Les stigmates de la guerre sont de moins en moins visibles dans cette partie "touristique" de la Bosnie. Contrairement à la région de Gorazde que j'avais visité en 2006. En sillonnant la région, on passe d'enclave musulmane, à enclave orthodoxe ou croate, avec, pour chacune la volonté de montrer son appartenance (drapeaux flottant à tous les coins de rue, reconstruction prioritaire des lieux de cultes....). Les enclaves serbes demeurent les plus mal loties, surtout en se rapprochant de Dubrovnik.
La vieille ville de Mostar, entourée de quartiers en lambeaux est quant à elle, dans un état de conservation parfait, aussi propre et nette qu'un parc Disney.

 Les chutes de la Kravice ***(BOSNIE HERZEGOVINE). Dans le même style que les Plitvicka jezera ou encore davantage les chutes de la Krka en Croatie, cet endroit paradisiaque possède un atout majeur, à quelques hectomètres du poste-frontière bosno-croate: les touristes sont quasi exclusivement des locaux (plus quelques soldats de la KFOR venus faire trempette).

 Dubrovnik ***(CROATIE). Le Graal absolu! le monde entier semble s'être donné rendez-vous pour converger vers Disneyland-les-Bains... Bien sûr, c'est Saint Malo en joli, et ça vaut plus qu'un dîner, mais nous en sommes partis sans trop de regret. Et puis nous y retournerons bientôt, peut-être hors saison.

 Perast **(MONTENEGRO). Au milieu des Bouches de Kotor, dans un paisible village de pierres, nous avons trouver un appartement avec terrasse et vue panoramique sur la ria. Le camp de base idéal pour découvrir la région.

 Kotor **(MONTENEGRO). Magnifique ville fortifiée.

 Budva *(MONTENEGRO). Station balnéaire soviétique et à la fois nouveau Saint trop' pour oligarques russes. Aucun intérêt si on n'y va pas pour ses discothèques.

 Sveti Stefan ***(MONTENEGRO). On y va pour la photo, bien sûr. Ensuite, on se casse.

 Sveti Bar  *(MONTENEGRO). Cité médiévale en ruine. Haut lieu du tourisme culturel monténégrin. Attention: quand on dit ruine, ici, c'est vraiment ruine.

 Fier *(ALBANIE). Etape d'une soirée, à la recherche d'un bon resto et d'un hôtel classe pour pas trop cher?? quoi qu'il en soit, l'Albanie authentique et actuelle, c'est aussi ici.

 Gjirokaster *(ALBANIE). Un modèle de vieille cité ottomane.

 Ioannina *(GRECE). Ville de l'intérieur, capitale de l'Epire, coincée entre la montagne et son lac. Loin de l'agitation de la côte. Une autre Grèce, celle de l'influence albanaise et celle aussi de la crise économique.

 Lefkada ou Leucade ***(GRECE). Île ou presque. Un petit paradis, pas un français à l'horizon, des plages de rêve et beaucoup d'idées préconçues sur la Grèce qui volent en éclat.

 Parga **(GRECE). Etape de charme dans un cadre idyllique.

 Igoumenitsa (GRECE). Ville portuaire horrible, le Brest local, avec ses immeubles staliniens, ses usines et son chauffard...

 Corfou **(GRECE). Une île banale mais une bien jolie capitale.

 Ostuni ****(ITALIE). Personnellement, LA surprise de ce voyage. L'Andalousie au bout de la botte. Tout ce que j'adore: une ville blanche sur un promontoire entouré d'oliveraie, à deux pas de la mer, des ruelles tortueuses pour se protéger d'un soleil assassin à l'ombre des arcades et des balcons en fleurs, des artisans bavards et gesticulants, et l'absence totale de touristes étrangers.

 Alberobello*** (ITALIE). Toujours dans cette fantastique région des Pouilles, à deux pas d'Ostuni, la ville d'Alberobello ne ressemble à aucune autre avec ses innombrables trulli.

 Castellana ****(ITALIE). Quelques kilomètres plus loin, nous visitons une grotte, comme pratiquement lors de chaque voyage. D'après les brochures, elles sont toujours la plus longue du monde, ou la plus spectaculaire, mais en tout cas, celle-ci demeure notre préférée et la plus impressionnante. Deux heures de promenade dans les entrailles de la terre au milieu de paysages changeant. A voir absolument! http://youtu.be/lX_tY2U2GRM

 Matera ****(ITALIE). On entre dans la Basilicate, et les paysages se font monotones et tristes. Le Mezzogiorno est bien l'enfant pauvre de l'Italie et les Pouilles font exception. Matera, une ville qui me fait rêver depuis bien longtemps, mais la voiture à beau se rapprocher, la silhouette de la ville ne ressemble en rien à ce que j'imaginais. On entre dans la cité à la recherche d'un hôtel car il est déjà tard. La banlieue transpire la misère et les carrières succèdes aux usines. Quelle déception...quand soudain... http://youtu.be/PFgwM2NdbNU

 Benevento *(ITALIE). Parce qu'il fallait bien dormir quelque part ce soir-là.

 Chieti *(ITALIE). Dans les Marche, dernière cité de l'intérieur avant d'arriver sur la côte.

 San Marino*** (San Marino). Au départ, c'était pour les clopes, et puis aussi pour trouver un sticker RSM à coller à l'arrière du fourgon (je sais, c'est pas malin). Je ne m'attendais à rien, surtout connaissant déjà la ville voisine de Rimini. Et pourtant, même si les clopes y sont aussi chères qu'en Italie, l'étape était bien belle et l'essence meilleur marché.

 Mont Cenis **(FRANCE). Toujours la même frontière, passage obligé entre ici et là-bas, entre le boulot et les vacances. Mais cette fois on s'est arrêté dans cette espèce d'auberge-hôtel dont la silhouette au bord de ce lac d'altitude garde quelque chose d'effrayant.

CREDITS MUSIQUE:
"Ye Shanghai" (Zhou Xuan)

samedi 15 septembre 2012

Istrie, côte dalmate, parc de la Krka, Croatie

Istrie, côte dalmate, voyage en Croatie, juillet 2010

Umag **
Presque plus touristique que Piran, parce qu'en Croatie, Umag ne rivalise pourtant pas. C'est tout de même un joli petit village de pêcheur, tout de pierre vêtu, contrastant ainsi avec son voisin vénitien.
(la suite quand j'aurai le temps...)

Rovinj ****
La voilà, la vrai perle de l'adriatique! (quoique Trogir en soit une autre...).
Ici le littoral est tout à fait particulier, typique des côtes de la Croatie avec ses myriades d'îles chauves aux formes arrondies.
Rovinj est bâtie sur une presqu'île dans le plus pur style vénitien. Les bâtiments sont souvent majestueux et multicolores. Le touriste, comme partout en Croatie, est à la fois roi et pigeon, mais on s'y fait avec l'habitude...(Je continue dès que j'ai le temps)



Pula **
A l'extrême pointe sud de l'Istrie, la ville de pula est avant tout célèbre pour son énorme Colisée antique. La ville en elle-même est agréable. La côte autour de Pula est une succession de criques abritées aux eaux cristallines. Les bateaux de plaisance et de pêche croisent au large, nombreux et lents, zigzaguant entre les îlots arrondis et couverts de pins...(Je continue dès que j'ai le temps)

Parc national de la Krka ****
Je cite déjà ce parc national dans mes posts sur les Plitvicke jezera (Croatie) et les chutes de la Kravica (Bosnie Herzégovine). Bien évidemment, vous pouvez faire comme moi et visiter les trois à la fois (ou un différent à chaque voyage en Croatie).
Ce petit bout de paradis sur terre ne présente que des avantages: sa situation à deux pas de Šibenik, près des plages, ses tarifs raisonnables, la possibilité de baignade dans le bouillon des cascades (quand il fait 40°, c'est un must!) et des paysages idylliques...
Skradinski Buk
L'été, il peut bien sûr y avoir un monde fou, mais on passe un moment inoubliable. J'ai trouvé la foule moins oppressante qu'à Plitvicke Jezera.
Des trois parcs, la Krka possède les plus belles chutes, Plitvicke, le cadre le plus enchanteur et Kravica, l'ambiance la plus authentique.
Le parc de la Krka ne se résume pas à cette photo, à une après midi trempette pour fuir la chaleur estivale; le parc est grand et s'étire du nord au sud sur des dizaines de kilomètres.
Depuis Šibenik, il est possible de remonter la rivière Krka (à pied, en bateau). Cette longue virée vous mènera jusqu'aux Roški slap (succession de chutes), aux sites romains de Burnum (amphithéâtre en ruine et cascades sur la Krka), à la citadelle de Knin (vues superbes depuis les remparts) et aux chutes de Krčića slap.

Trogir ****
Sur un îlot relié à la terre ferme par un pont routier, cette vieille cité de pierre au passé glorieux est restée très authentique. C'est la plus belle ville de pierre de Croatie (d'après moi, mais c'est mon blog, après tout!)...
(Je continue dès que j'ai le temps)
Split ****
Split, la grande ville Dalmatienne offre un double visage; la Janus méditerranéenne possède à la fois des banlieues d'une rare laideur toute communiste et industrieuse et un centre historique à la beauté enchanteresse. Et comme je n'avais rien à faire en banlieue...

dimanche 2 septembre 2012

Vallées du Rhin et de la Moselle, ALLEMAGNE

Vallées du Rhin et de la Moselle, ALLEMAGNE

La vallée du Rhin ***
(Je continue dès que j'ai le temps)

La vallée de la Moselle ***
(Je continue dès que j'ai le temps)

Budapest HONGRIE

Budapest ****


Si Budapest était une femme, ce serait la femme de ma vie (et Cordoue, ma maîtresse).
Je ne m'y rend qu'avec le cœur qui bat. La prochaine fois j'apporterai des fleurs !?
Ce voyage était mon sixième rendez vous galant avec la belle du Danube.
En fait, c'est comme pour Shanghai et quelques autres villes, je m'y rends si souvent que je ne prends quasiment plus de photos, ce qui pose problème quand on fait un blog...

Budapest n'a pas la beauté tapageuse de Rome ni le charme délirant de Prague. C'est autre chose, c'est plus que ça.
Il a été écrit à outrance que l'orient commençait à Budapest, ou que l'occident y prenait fin; c'est selon les goûts. De tels poncifs sont pourtant vrais et le temps qui passe n'y change rien.
On pourrait presque faire le distinguo entre Buda et Pest en faisant du Danube un ersatz de Bosphore au cœur du continent.
Ici, le charme désuet n'est pas un slogan, il n'est même pas cultivé, il pousse comme en jachère et les façades décrépies, les tramways jaunes et roses, les halls des grands hôtels nous portent à envisager un espion qui venait du froid derrière chaque journal ouvert.
Et puis ça sent bon les épices.
(la suite quand j'aurai le temps...)

samedi 1 septembre 2012

Florence, ITALIE

Florence ****

Tout comme Venise, Florence est l'une des villes d'Italie que j'ai le plus souvent visité et, à mon goût, pas encore de la meilleure des manières.
En effet, je n'ai jamais eu l'occasion d'y passer la nuit, ou plusieurs jours.
(la suite quand j'aurai le temps...)

Venise, ITALIE

Venise ****
Il y a quelque chose de vain à vouloir écrire sur Venise dans un blog de voyage.
Comment raconter ce qui n'a pas déjà été raconté mille fois? comment choisir une photo pour illustrer mon voyage qui n'a pas déjà été proposée mille fois?
Ça m'est d'autant plus difficile que j'y suis déjà allé cinq ou six fois...


Je me bornerai donc a tenter d'expliquer pourquoi je retourne visiter cette incroyable cité comme on rend visite à un être cher.
(la suite quand j'aurai le temps...)

Siena & San Gimignano, ITALIE

Siena & San Gimignano, ITALIE
La Toscane, l'un des paradis sur terre.
Un énième voyage dans cette magnifique région du coeur de l'Italie pour s'en mettre plein les mirettes, le gosier et l'estomac.
(la suite quand j'aurai le temps...)
                                                                                                                                         San Gimignano

Evora & Monsaraz, PORTUGAL

Evora & Monsaraz, PORTUGAL

Evora ***
La noble cité d'Evora, capitale de la province de l'Alentejo est sans conteste l'une des plus charmantes cités du Portugal.
Evora, ville au passé prestigieux, fourmille de monuments de toutes les époques de sa très riche histoire. Dès l'antiquité, la cité joue les premiers rôles et on peut encore admirer son "'aqueduc de l'eau d'argent" romain, son temple de Diane du 2ème siècle, ainsi que ses innombrables églises et couvents, sa majestueuse cathédrale (la Sé) et ses remparts, parmi les mieux conservés de la péninsule ibérique.
La vieille ville et charmante, et il est bien agréable de flâner dans les ruelles tortueuses aux maisons blanches qui possèdent, pour certaines, des patios dans le plus pur style maure.
Tant des choses à faire et à découvrir que l'empressement à quitter ce temps maussade ne m'a pas permis de faire. Ce n'est que partie remise.
Place du vieil Evora

Monsaraz ***

Monsaraz est un village sans âge et hors du temps.
Perché sur un promontoire qui domine la grande plaine de l'Alentejo et la vallée du Guadiana, cette paisible citée frontalière a longtemps été une place forte de premier ordre.
Aujourd'hui assoupie, oubliée et en marge de la modernité, Monsaraz nous offre un témoignage unique sur le Portugal d'hier et d'avant hier.
Les murs chaulés nous rappellent que l'Andalousie est proche...
Pour ma part, c'est le plus beau village médiéval portugais que j'ai visité jusqu'à présent. Mes nombreux voyages chez les lusitaniens m'ont permis d'en voir un grand nombre, souvent très beaux et attachants, mais Monsaraz, de part sa situation exceptionnelle, son atmosphère authentique et son éloignement m'a immédiatement séduit.
La visite ne prendre pas plus d'une heure ou deux, car Monsaraz ne consiste qu'en une poignée de ruelles, d'églises et d'un château fort. L'activité locale est basée sur le tourisme, l'artisanat et l'agriculture (élevage-vin). Les maisons possèdent de longues cheminées comme autant de tourelles, des balcons et des grilles en fer forgé et une toiture de tuiles rouges. Le village est interdit à la circulation automobile (parking à l'entrée).
La rue principale courre le long du sommet de la colline.

Le village de Monsaraz et ses fortifications ont été finalistes au titre d'une des sept merveilles du Portugal.

Mourao **


Mourao est la dernière cité portugaise avant l'entrée en Espagne. Au bord de la ribeira Lucefécit, son fier château domine les toits et les drôles de cheminées blanches de la ville.
Le château présente une muraille circulaire agrémentée de tours mauresques. De ces remparts, le paysage semble infini et l'on distingue, de l'autre côté de la ribeira, le haut village de Monsaraz.
Le château de Mourao



Lisbonne & Sintra, PORTUGAL

Lisbonne & Sintra, PORTUGAL


Le Monastère des Jerónimos et la Tour de Belém ont été élus parmi les sept merveilles du Portugal.
(la suite quand j'aurai le temps...)

Nazaré, PORTUGAL

Nazaré, PORTUGAL
Plage de Nazaré

La coquette ville de Leiria **est idéale pour servir de base pour visiter les environs. Avec son château dominant la cité, son agréable centre piétonnier, ses boutiques, ses restaurants typiques, la ville mérite en soi une visite approfondie. De plus, elle vous mettra à quelques minutes de Nazaré, de Batalha, de Fàtima, d'Alcobaça et de Tomar. De quoi allier efficacement plage, shopping et visites culturelles.

Nazaré ***

Nazaré est l'une des principales stations balnéaires portugaises de la côte ouest. Les grands ensembles hôteliers sont relégués à la périphérie de la ville proprement dite et ne gâchent pas ainsi le charme de cette étrange cité.
Il s'agit en réalité de deux villages qui ont fusionné: l'un se trouve en haut d'une falaise (accessible en voiture ou, depuis le centre ville, en funiculaire), l'autre, c'est un village de pêcheurs qui s'étire le long d'une plage de sable blanc.
Funiculaire

(la suite quand j'aurai le temps...)


Obidos, PORTUGAL

Obidos ****

Obidos n'est pas inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le Havre, si!
La plus adorable des petites cités portugaises demeure, à mon sens, sur la première marche du podium des sites incontournables du pays.
A 90 km (1H) de Lisbonne par l'autoroute, 15 km de l'océan (Peniche ou Foz do Arelho), Obidos jouit d'une situation centrale, ce qui en fait une base arrière pour visiter la région. Et quoi de mieux que le plus beau village portugais pour passer quelques nuits?
Son histoire tumultueuse et pluriséculaire a doté la cité d'une formidable muraille, d'un château fort, d'églises renommées, telle l’église de Santa Maria.
La ville est fière de son passé et chaque été, durant quinze jours, elle revit à l'heure médiévale (marché, fêtes, cuisine des temps jadis)...


Les voitures sont bien sûr interdites, intra muros, ce qui confère à la promenade le sentiment de voyager dans le temps. Les ruelles aux maisons blanches et bleues, ou blanches et jaunes, les azuleijos et les fresques décoratives, les innombrables échoppes d'artisans, les petites places et la végétation omniprésente confèrent à Obidos un charme ineffable.
Azuleijos
La promenade sur les remparts permet de faire tout le tour de la cité et offre des vues spectaculaires sur les toits de tuile rouge, les clochetons et la campagne environnante.
La ville est en effet bâtie sur une colline. L'austérité des fortifications contraste à merveille avec la gaieté  multicolore de la ville qu'elles renferment, grâce notamment aux énormes bougainvilliers qui ponctuent la promenade de gerbes mauves.
Promenade sur les remparts
La ville d'Obidos et son château viennent récemment d'obtenir de figurer dans le classement des Sept merveilles du Portugal.
Vue des remparts


Porte peinte des couleurs typiques de la cité
Photo google image

Coimbra & Lamego, PORTUGAL

Coimbra & Lamego, PORTUGAL
(la suite quand j'aurai le temps...)

Slovaquie et Pologne

Slovaquie et Pologne, été 2010

Bienvenue en Slovaquie!
Arrivé en Slovaquie nous avons été pris dans le plus gros orage que j'aie jamais vu! Des rafales à décorner un boeuf, des éclairs sans discontinuer et un fracas de tonnerre, comme au milieu d'un bombardement allié.
La vie s'est arrêtée pendant quarante cinq minutes. Nous nous sommes abrité dans une station service, privée d'électricité et dont la porte vitrée automatique a cédé sous les bourrasques.

Château de Spiš **

Le château de Spiš dresse sont imposante silhouette au pieds des Tatras. C'est une ruine romantique en pierre blanche dont la masse inquiétante et fantomatique dévale le flanc sud de la colline qu'il défend. C'est l'un des plus grands châteaux forts d'Europe centrale. Il date du XII) siècle, à une époque où la Slovaquie faisait partie du royaume de Hongrie. (C'est donc un château hongrois du nom de Szepesvàr...)
Le paysage bucolique qui entoure la colline est très évocateur et déjà les cimes agressives des Tatras se dessinent dans le lointain.
Château de Spiš( photo Google images)

Je n'ai pas eu l'occasion de visiter le château qui est par ailleurs en partie aménagé et meublé. Il sert de cadre à des films régulièrement. La seule vision de ce mastodonte minéral suffit à vous en graver le souvenir.
Dans les environs immédiats, la cité épiscopale de Spišská Kapitula est également inscrite à l'UNESCO, tout comme la ville voisine de Levoča qui est un merveilleux exemple du baroque et de la renaissance Slovaque avec son enceinte fortifiée et sa jolie place centrale.


Édifices sur la place centrale de Levoča


A voir également à proximité la petite ville de Spišská Novà Ves dont la place centrale "Letna" présente une succession assez impressionnante de bâtiments baroques et d'églises gothiques, dans une belle harmonie pastelle.
A quelques kilomètres plus au nord, la petite cité de Kežmarok  est encore plus charmante avec ses maisons marchandes renaissance, son château et son église protestante en bois (classée à l'UNESCO, au sud de la vieille ville). Bref, les endroits à visiter ne manquent pas autour du château de Spiš.

Château de Spiš la nuit


Les Tatras ***
Une vision étrange que les hautes Tatras qui déchirent l'horizon de leurs sommets agressifs. Elles portent bien leur surnom de plus petites des grande montagnes. Les Alpes en miniature...
Leurs paysages fantastiques font la fierté des slovaques et des polonais.
(la suite quand j'aurai le temps...)
Les villages à maisons de bois se succèdent. Autrefois maisons paysannes, elles sont aujourd'hui souvent rachetées par des citadins aisés qui les entretiennent avec amour.

Zakopane (POLOGNE) **
La capitale polonaise des hautes Tatras est avant tout une station de sport d'hiver réputée dans toute l'Europe centrale. La découvrir en plein été ne gâche rien. Une foule de randonneurs s'y presse car les paysages alentour sont magnifiques. La ville elle-même offre quelques belles surprises...
A voir: le vieux cimetière. (la suite quand j'aurai le temps...)

Oravský podzámok (SLOVAQUIE) ***
Aussi fort que le château de Bran en Roumanie, patrie du comte Dracula, l'Oravský hrad en Solvaquie a lui aussi abrité un célèbre suceur de sang: Nosferatu.
La triste réalité étant que Vlad Tepes (Dracula) n'a jamais séjourné à Bran, et que Nosferatu n'est qu'un personnage de cinéma (déjà cité par Bram Stoker).
Néanmoins, le film expressionniste de Murnau (1922) Nosferatu le vampire a bel et bien été tourné dans ce château.
Nosferatu de Murnau. Musique du groupe HELP? (moi...)
J'avais choisi un peu  par hasard ce vieux film en noir et blanc pour illustrer une chanson que j'avais composé, mais ça colle à merveille sur le texte-en hongrois, d'après un poème d'Edgar Allan Poe.
Donc, je me réjouissais de voir ce château en chair et en os.
                                                                                                                                         Oravský hrad






Dominant la rivière Orava dans un cadre verdoyant de montagnes boisées, le château trône à 112 mètres de hauteur sur un piton rocheux aux parois abruptes comme des falaises.
Oravsky hrad est considéré comme l'un des plus beaux châteaux de Slovaquie, voire d'Europe centrale. Il est d'ailleurs très fréquenté, surtout par les touristes tchèques et slovaques, mais aussi polonais, italiens et néerlandais (pas de français en vue, au moins ce jour-là).
Bâti à la suite des invasions mongoles, agrandi pour défendre la région des turcs, le château d'Orava est un patchwork d'architecture romane, gothique mais aussi renaissance et néo-gothique. L'aspect médiéval prédomine.
(la suite quand j'aurai le temps...)


                                                                  Dame blanche à la main coupée

Sur la route...

Bratislava **
Derrière la grisaille d'une forêt de HLM staliniens, d'usines et de centrales en tout genre, la vieille ville de Bratislava apparaît comme une clairière bienfaisante. Ville baroque et médiévale, elle offre de belles escapades urbaines pour qui souhaite y faire un détour...

Pécs, Kecskemét HONGRIE

Pécs, Kecskemét HONGRIE

Pécs***

J'ai toujours du mal à me sentir objectif quand je parle de la Hongrie. Un lien invisible me lie à ce pays comme si j'y avais vécu une vie antérieure. Tout ici me semble familier et touchant.
Pécs, enfin, que je ne connaissais que de nom m'évoquait pourtant déjà plus qu'un toponyme sur un atlas. Comment décrire cette atmosphère si particulièrement hongroise?
Nous sommes arrivé en plein festival de musique. Des groupes de musiciens mêlant tous les styles recensés avaient pris possession de la ville et les rues et les places étaient bondées de notes.
Dans la chaleur écrasante d'une soirée d'été, cette cité universitaire dont les maisons ressemblent à des pièces montées nous a ravi le coeur et les yeux. Les remparts, la cuisine pimentée, l'énorme cathédrale et les hongrois, toujours aussi charmants.
La basilique-cathédrale

[Pécs est une charmante ville universitaire à l'ambiance méditerranéenne, bâtie sur les pentes du Mont Mecsek. Son climat particulier a rendu célèbres les vins issus des régions viticoles de ses alentours. L'architecture de la ville témoigne de la superposition des différentes époques. Capitale d'une province romaine au 4ème siècle sous le nom de Sopianae, Pécs a su sauvegarder ses vestiges paléochrétiens ; la nécropole est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. La domination turque nous a également laissés des monuments de valeur, tels que des djamis, des minarets et des bains. Des bâtiments de styles gothique, renaissance, baroque et classiciste ajoutent des touches de couleur à l'ensemble. Ne manquez pas de visiter les fabuleuses collections d'art des musées Victor Vasarely, Amerigo Tot, Csontváry et Zsolnay]. ([article] tiré du site hongrietourisme.com)
Promesses d'amour éternel...

Vue de France, la Hongrie-Budapest mise à part- semble ne rien avoir à offrir au touriste, comme si elle n'existait pas. De fait, ce n'est pas non plus à Pécs qu'on peut rencontrer des voyageurs français. Pour moi qui fuis mes compatriotes dès que je suis en vacance, c'est parfait, et ça contribue à ce que je me sente moins touriste.
Le fait également que je me débrouille (de moins en moins) en hongrois, je suis toujours accueilli à bras ouverts. Si le premier jour je n'étais capable que de dire bonjour et merci  tout m'est inexplicablement revenu au fur et à mesure.

Nous avons quitté Pécs à la nuit tombée, dans l'idée de trouver un endroit tranquille sur la route pour dormir...mauvaise idée, les routes de province sont à la limite du praticable avec leurs ornières et leurs nids de poule. Impossible de continuer ainsi, trop sombre, trop dangereux.
Malgré l'heure tardive, nous avons tenté notre chance dans une auberge qui se trouvait sur le bord de la route, à peine à vingt cinq kilomètres au nord de Pécs.

Hidás
Le restaurant était vide et la cuisine fermée. Quelques mots en hongrois de ma part ont débloqué la situation.
La patronne et la serveuse étaient au petits soins avec nous, surprise de la venue d'étrangers dans ce village perdu.
Elles nous ont servi un repas délicieux, potage, viande et légumes, dessert et café et montré notre chambre, charmante et très spacieuse.
Le lendemain matin nous avons pu découvrir que les paysages environnants étaient magnifiques et que le village de Hidás était pittoresque.
L'auberge Mecsek Tor
L'une des meilleures auberges dans laquelle j'ai dormi.
Excellent restaurant, service parfait, prix dérisoires...
L'intérieur cosy et boisé du restaurant et des chambres laisse imaginer qu'en hiver, sous la neige, le séjour est tout aussi agréable.


Paysage bucolique, collines verdoyantes et saules pleureurs avec des clochers à bulbe se détachant dans le lointain.

En reprenant la route vers Kecskemét, nous traversons le village de Kakasd (entre Hidàs et Szekszárd).

Kakasd**
Le village de Kakasd n'a rien de bien exceptionnel, c'est seulement que la route le traverse et qu'on remarque cette étrange église en bois avec son clocher griffu. Comme un avant-goût de Nosferatu. On entre dans un autre monde, bienvenu en Hongrie!
Églises de Kakasd








Portique en bois sculpté

Nous traversons ensuite la magnifique ville de Szekszárd et sa région viticole avant de traverser le Danube à Dunaföldvár.

Kecskemét***
La ville toute entière semble édifiée à la gloire de l'art nouveau. Ici, ce style prend le nom de Sécession, tout comme à Vienne. Certains bâtiments semblent avoir été conçus pour le plaisir des oiseaux tant les toitures sont décorés de motifs polychromes.
C'est un peu la cité des architectes fous!
Le palais Cifra

Posée au milieu de la grande plaine entre le Danube et la Tisza, Kecskemét est une ville de taille moyenne, bien sympathique, où il fait bon flâner. D'imposants bâtiments bariolés et très différents les uns des autres obligent à lever le nez en l'air à tout moment. Un savant mélange de néo classique,de baroque et d'art nouveau dans un périmètre qui se parcoure aisément à pied.
Maison de la science et des techniques (ancienne synagogue)
  
Szabadság tér 



                                                                                                                             
Comme le fait le roi du pneu, j'ai choisi de décerner des étoiles aux destinations visitées au cours de mes voyages dont la signification est la suivante:

*Peu d'intérêt
**Intéressant/à voir à l'occasion
***Très intéressant/vaut le détour
****Exceptionnel/vaut le voyage